ISTANBUL, début novembre 2019


5h22, Patricia gît sur le "canapé-lit" de Kaya (notre nouveau bus). Je berce Helio, dans la pénombre matinale, depuis environ une heure et j'entends le muezzin qui lance son appel à la prière. Candela se réveille et me dit : "Papa, ça commence !"

Après avoir bien transpiré au volant de Kaya, entre les pentes infernales de Beşiktaş et les embouteillages stambouliotes nous sommes arrivés hier soir à Kadiköy - rive asiatique d'Istanbul - avec nos visas iraniens en poche. Plus d'une année s'est écoulée depuis notre dernier passage dans la ville aux deux continents. L'aventure recommence enfin... voilà ce que je me murmure ce dimanche matin aux aurores tout en pensant que le passage à l'heure d'hiver nous aura au moins offert une heure de sommeil en plus !

Au moment où nous sommes tous attablés et prêts à manger, une voix grave résonne dans la rue et crie "Taze simit", le vendeur portant son plateau sur la tête tombe à pic ce matin-là. Il nous suffit d'ouvrir la fenêtre et de l'interpeller pour nous faire servir le petit déjeuner. C'est une des bonnes choses que de vivre dans la rue !
En écrivant ces mots, j'en apprends un peu plus sur ce pain rond, typique de Turquie, d'Arménie, de Grèce et des Balkans. "Drôle de coïncidence" me dis-je, ce sont finalement des pays dans lesquels nous avons beaucoup aimé voyager, rencontrer des gens et découvrir leur culture et où nous avons également eu l'envie de nous installer... il nous faudra donc mettre le cap sur l'Arménie, lorsque le climat nous le permettra !!

Pour le moment, nous restons attachés à l'air marin qui souffle le long des rives de la mer de Marmara ainsi que sur les côtes égéennes. Nous voilà donc en quête de températures agréables pour passer ce mois de novembre.


@ Istanbul, Turkey

ESTAMBUL, principios de noviembre 2019


5h22, Patricia duerme sobre el “sofá cama” de Kaya (nuestra nueva furgoneta). Yo, acuno a Helio en la penumbra matinal, desde aproximadamente una hora, cuando de repente escucho al muecín que comienza su llamada al rezo. Candela se despierta y me dice: “¡ Papa, ça commence !”

Ayer, después de la sudada al volante de Kaya debido a las cuestas infernales de Beşiktaş y los atascos estambulenses, llegamos por la tarde a Kadiköy (lado asiático de Estambul) con nuestras visas iranís en el bolsillo. Ha pasado más de una año desde nuestro último transito en la ciudad de dos continentes. Al fin, la aventura recomienza... Aquí, dejo plasmado aquello que me murmullo esta mañana de domingo al alba, pensando al mismo tiempo, que por lo menos el cambio horario nos ha dejado una hora mas de dormir.

Sentados a la mesa preparados para desayunar, una voz grave resuena en la calle gritando “Taze simit”, el vendedor que lleva su bandeja sobre la cabeza, aparece en el buen momento. Solo tenemos que abrir la ventana y llamarle para que nos sirva. ¡Una de las buenas cosas de vivir en la calle!.
Mientras escribo este texto, me informo un poco mas sobre este pan redondo, típico de Turquía, Armenia y los Balcanes. “Que casualidad”, me digo a mi mismo, ya que son todos países en los cuales hemos adorado viajar, conocer gente y descubrir su cultura. Y en los que hemos llegado a tener ganas de establecernos... ¡vamos a tener que poner rumbo hacia Armenia!, eso si, cuando el clima nos lo permita.

Por el momento, nos quedamos bien amarrados a los aires marinos, que comienzan en las costas del mar de Mármara y continuaran deslizándose en las playas del mar Egeo. Así estamos, en busca de temperaturas agradables que nos permitan pasar este mes de noviembre.