ايران, janvier 2020


L'Iran, ce pays tant rêvé tout au long de notre voyage... Il était temps de dépoussiérer ce guide qu'Anita nous avait prêté à notre départ de Suisse en mai 2017.
Étant donné que cela fait près de trois mois que nous avons quitté la République Islamique d'Iran, je vais vous conter comment nous y sommes entrés, il y a de ça quasiment un an !

Patricia pénètre dans la douane de Bashmaq pour la troisième fois cet après-midi et pose son sac sur le tapis roulant. De l'autre côté de la machine, HELIO ?! Eh oui, c'est bien lui dans les bras d'un douanier, le sourire aux lèvres.
- Amore, t'as vu qu'Helio s'occupe de contrôler les bagages aux rayons X ?
- Ah non, que je lui réponds, la bouche pleine de riz. J'ai dû accompagner la Cande aux toilettes et à mon retour Helio n'était plus là, je croyais qu'il était avec toi !
- C'est hallucinant comme il va avec n'importe qui celui-là !
- Ouais, et regarde ça. Je pointe du doigt trois hommes essayant, non sans peine, de comprendre l'utilité du "Carnet de passage". Cela fait vingt minutes qu'ils sont penchés là-dessus et ils ont l'air de ne rien y comprendre... T'as vu, pour me faire patienter ils m'ont refilé leur repas !
Ce fameux "Carnet de passage en douane", Graal décroché en Espagne et pour nous, synonyme de paperasserie administrative, autant pour son obtention que pour son utilisation. Nous ayant mené dans maintes banques espagnoles à la recherche d'un aval pour terminer dans les dédales de la bureaucratie iranienne, à écumer les bureaux de l'administration des douanes puis du quartier général de la police de Téhéran. Il nous aura fait suer celui-là !!

Nous n'avions donc toujours pas mis les pieds en Iran, mais nous étions déjà frappés par la gentillesse et la générosité de ces gens. Cela ne compensant malheureusement pas l'énorme incompétence des fonctionnaires iraniens et le chaos administratif régnant auprès des autorités.
Eh oui, pour enfin pouvoir entrer dans ce pays il nous aura fallu faire les démarches à double, faute à un douanier distrait ayant oublié de "stempfer" nos visas !


@ Isfahan, Iran

@ Meybod, Iran

@ Varzaneh desert, Iran

@ Isfahan, Iran

@ Bandar-e Lengeh, Iran

@ Isfahan, Iran

@ Isfahan, Iran

@ Bakhtiari, Iran

@ Saroogh, Iran

@ Saroogh, Iran

ايران, Enero 2020


Irán, país soñado durante todo nuestro viaje... era la hora de desempolvar la guía que Anita nos había prestado cuando nos fuimos de Suiza a principios de mayo en 2017.
Dado que hace tres meses que salimos de la República Islámica de Iran, voy a comenzar por contaros como entramos en ella, hace casi un año.

Patricia entra por tercera vez en la aduana de Bashmaq y deposita su bolso en el control de equipajes. Al otro lado de la maquina, ¡¿ HELIO ?! Pues si, es Helio con la sonrisa en los labios sobre los brazos de un policía de aduanas.
- Amore, ¿ has visto que Helio esta en la maquina de rayos X ?
- ¡ Pues no ! Responde con la boca llena de arroz. He tenido que acompañar a Candela al baño y a la vuelta Helio no estaba aquí, pensaba que estaba contigo.
- ¡ Me alucina ver como este se va con cualquiera !
- Si, si... y mira esto.
François señala con el dedo a los tres hombres que intentan averiguar que deben hacer con el “Carnet de passage”.
- Llevan unos veinte minutos buscando y parece que no entienden nada. Además, para hacer mas amena la espera, me han dado su comida.
El famoso “Carnet de passage en douane”, santo grial que obtuvimos en España y que para nosotros ha sido sinónimo de infinitos quebraderos de cabeza administrativos, tanto para su obtención como para su utilización. Este infernal carnet, empezó por llevarnos a numerosos bancos españoles en búsqueda de un aval y ha terminado por conducirnos, a los interminables despachos de aduanas iranís y el cuartel general de policía en Teherán. Este papel, tan indispensable para nosotros, nos ha hecho sudar la gota gorda.

Aunque aun no habíamos puesto los pies en Irán, ya nos dábamos cuenta de la enorme hospitalidad y amabilidad de esta gente. Desgraciadamente, esto no compensa la incompetencia de los funcionarios iranís y el caos administrativo reinante en las autoridades.
Imaginaros que al final, para poder entrar en este país, hemos tenido que hacer todos los papeleos dos veces, gracias a un policía distraído que olvidó poner el sello en nuestras visas.